michel serrault biographie

 
 

BIOGRAPHIE : MICHEL SERRAULT

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Filmographie : 1954-1970 ... 1972-1985 ... 1987-2005 ------ Photo+

1996 - CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour NELLY ET MR ARNAUD
1991 - Nominé au CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour DOCTEUR PETIOT
1986 - Nominé au CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour ON NE MEURT QUE DEUX FOIS
1984 - Nominé au CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour MORTELLE RANDONNEE
1982 - CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour GARDE A VULA CAGE AUX FOLLES IIE
1979 - CESAR du MEILLEUR ACTEUR pour LA CAGE AUX FOLLES
1979 - Nominé au CESAR du MEILLEUR SECOND ROLE MASCULIN pour L'ARGENT DES AUTRES

Où lui écrire? ...........Michel Serrault ........c/o AGENTS ASSOCIES .........201 rue du Faubourg Saint Honoré .......75008 Paris......France

Michel Serrault est né à Branoy le 24 janvier 1928.

Marié à Nita, rencontré à la fin des années 40.
Deux filles : Nathalie et Caroline (décédée) en 77)
Réside à Neuilly S/Seine
Vient du cabaret comme Jean Poiret (qu'il rencontre en 52)
A failli rentré dans les Ordres. Ancien enfant de choeur.
La Cage aux Folles au théâtre : 1973, 900 représentations, 1,8 million de spectateurs.

Refusé au Conservatoire (un comble) au terme de deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche, il signe son premier contrat en 1946, pour une tournée en Allemagne.

Il y joue notamment "Les fourberies de Scapin" et une pièce d'André Obey "Revenu de l'étoile" avec Valentine Tessier. En 1948, Michel Serrault fait son service militaire à Dijon. De retour à Paris, il apparaît dans "Dugudu" le second spectacle de Robert Dhéry après "Les branquignols" A. C'est en 1952 qu'il rencontre Jean Poiret aux matinées classiques du théâtre Sarah-Bernhardt. Leur premier dialogue de compères dont l'un incarnait la curiosité et l'autre la conviction naïve s'intitulait : "Jerry Scott, vedette internationale".

Michel Serrault débute au cinéma en 1954 dans AH ! LES BELLES BACCHANTES , de Jean Loubignac, puis, parallèlement à cette nouvelle orientation de carrière, il passe avec Jean Poiret à l'Olympia, Bobino, l'Alhambra. Pendant longtemps, leurs noms restent associés aussi bien au théâtre qu'au cinéma ou au cabaret. Sacha Guitry les découvre à la télévision et leur donne les deux principaux rôles d'ASSASSINS ET VOLEURS.

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Au cours de cette décennie, Michel Serrault semble accorder plus d'intérêt à sa carrière théâtrale qu'aux personnages que le cinéma lui propose d'incarner. C'est ainsi qu'il joue " Monsieur Dodd " (1966), d'Arthur Watkin, " Opération Lagrelèche " (1967) - qu'il a écrit et mis en scène avec son compère Jean Poiret -" Gugusse" (1968) de Marcel Achard, " Le vison voyageur " (1969) de Jean-Loup Dabadie, " Les bonshommes" (1970) de Françoise Dorin - aux côtés d'Edwige Feuillère - et " Le tombeur " (1972) de Neil Simon. En 1972, il trouve enfin un rôle à sa mesure dans le VIAGER de Pierre Tchernia - " (...) il s'agissait d'un personnage à transformations allant du quadragénaire au centenaire." (1). La même année, sous la direction d'Étienne Périer, il interprète, dans UN MEURTRE EST UN MEURTRE , un commissaire de police antipathique et peu scrupuleux quant aux moyens à mettre en oeuvre pour démasquer un assassin.

Puis, le 1er février 1973, au Théâtre du PalaisRoyal, c'est la création de " La cage aux folles ", la pièce de Jean Poiret qui connaîtra une carrière triomphale et fera de M. Serrault une très grande vedette. " Pour notre Michel national, les adjectifs hésitent. Faut voir et (plus encore peut-être) faut entendre. S'installant dans une voix de fausset qu'il exaspère par endroits dans l'aigu, à d'autres dans un grave inattendu, donc irrésistible, le comédien se "vaporise" en colères glapissantes ou s'aplatit dans des doléances pleurnichardes qui sont, n'en déplaise aux fines bouches, du grand art.". (Henry Rabine, " La Croix", 26/2/73).
M. Serrault jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans sans pour autant interrompre une carrière cinématographique sur la qualité de laquelle son statut de vedette lui permet désormais d'être plus exigeant que par le passé.

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Étrangleur de femmes dans L'IBIS ROUGE , entrepreneur combinard dans LE ROI DES BRICOLEURS , banquier véreux dans L'ARGENT DES AUTRES, Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière cinématographique. C'est néanmoins son personnage d'Albin -celui qui, au théâtre, avait fait crouler de rire des centaines de milliers de spectateurs, en France comme à l'étranger -qui lui vaudra, en 1979, le César de l'interprétation masculine dans LA CAGEAUXFOLLES , l'adaptation à l'écran de la pièce de Jean Poiret.,~ J'ai été ravi que le comique (...) soit ainsi mis à l'honneur. On l'oublie tout le temps. " (1).
Désormais, le comédien va alterner drames et comédies, donnant raison à l'un de ses metteurs en scène favoris, Jean-Pierre Mocky : "Vous savez ", déclare celui-ci, " cela fait longtemps que je pense que les acteurs comiques sont aussi d'excellents acteurs dramatiques. Les exemples classiques sont Fernandel , Bourvil et Raimu (...). Quant au personnage de Serrault dans A MORT L'ARRITRE ! il est un peu comparable à Robert Le Vigan dans GOUPI MAINS ROUGES, c'est-à-dire un personnage d'exception. "

Incarner des personnages d'exception, c'est tout le paradoxe d'un comédien que son physique avait longtemps cantonné dans des rôles de français moyen, timide, modeste, condamné à avoir LA GUEULE DE L'EMPLOI ou LA GUEULE DE L'AUTRE , celle de Monsieur Tout Le Monde. Tout le contraire, en somme, à la " gueule " près, de l'inspecteur Stanitand (ON NE MEURT QUE DEUX FOIS), flic vieux, con et moche " et amoureux fou d'une meurtrière, ou de l'Œil, le privé de MORTELLE RANDONNÉE qui lance : "cela fait vingt ans que j'appelle au secours et que personne ne m'entend. " Tout le contraire de ce personnage de notable accusé, dans GARDE A VUE, d'avoir violé et tué une petite fille et qui, en 1981, valut à M. Serrault - " le plus grand acteur du monde ", selon Michel Audiard - son second César d'interprétation.

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