Denzel Washington naît le 28 décembre 1954 à Mount Vernon, dans l'État de New York.

Son père, Denzel Sr., pasteur de profession, lui inculque les valeurs d'honnêteté et de discipline. Bien que divorcé de son épouse Lennis quand Denzel avait quatorze ans, il exercera jusqu'à sa mort, en 1991, une influence morale importante sur son fils. Denzel entreprend des études de biologie à la Fordham University, puis se tourne vers le journalisme et le théâtre. Grâce à une bourse, il suit deux ans de formation à l'American Conservatory Theatre de San Francisco. Il séjourne quelque temps à Los Angeles mais, n'y trouvant pas de travail, retourne à New York. Il participe alors au bouillonnement culturel de la fin des années 70, particulièrement sensible dans les milieux noirs du théâtre, où s'illustrent des acteurs tels que Morgan Freeman et Howard Rollins. Recruté par Joseph Papp (créateur de la fameuse manifestation “Shakespeare in the Park”), il joue à la fois les grands classiques et les pièces contemporaines, comme “When the Chickens Come Home to Roost”, où il incarne déjà Malcolm X et reçoit, à cette occasion, l'Audelco Award.
Il débute à la télévision en 1977 dans “Wilma”, de Bud Greespan. Suivront d'autres téléfilms (“Flesh and Blood” et “License to Kill”, de Jud Taylor, “Danger à l'Université”, d'Eric Laneuville...) ainsi que des séries télévisées comme “St Elsewhere” (où il joue le rôle d'un médecin).
Après un peu mémorable début au cinéma dans CARBON COPY (en fils illégitime de George Segal!), il tourne SOLDIER'S STORY (1984),

version cinématographique de la pièce de Charles Fuller “A Soldier's Play”, qu'il avait jouée à Broadway en 1984 au sein de la Negro Ensemble Company, et qui lui avait valu un Obie Award. Des rôles choisis avec soin, une autorité naturelle et une grande conscience professionnelle le font bientôt considérer comme le meilleur acteur noir de sa génération. Le personnage de Steve Biko, martyr de la lutte anti-apartheid dans CRY FREEDOM , lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle, récompense qu'il obtiendra finalement deux ans plus tard, pour le rôle de Trip, le soldat forte tête de GLORY.

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En 1990, c'est la rencontre avec Spike Lee, qui lui confie le personnage principal de MO'BETTER BLUES : Bleek Gilliam, le trompettiste de jazz surdoué, exigeant et tourmenté. L'entente entre le réalisateur et l'acteur est excellente, en dépit de quelques frictions. En effet, Denzel, qui ne tient pas à jouer de son physique de jeune premier, refuse obstinément de se dénuder dans les scènes d'amour. “Je ne suis pas une star , déclare-t-il , je suis un acteur ; les stars appartiennent au public , pas moi. ”

En 1990, c'est la rencontre avec Spike Lee, qui lui confie le personnage principal de Mo' better blues. En 1992, Denzel Washington retrouve le réalisateur pour les besoins de Malcolm X. Il est nommé à l'Oscar pour ce rôle-titre. En 1993, il revient à Shakespeare avec Beaucoup de bruit pour rien de Kenneth Branagh. La même année, Jonathan Demme le dirige en avocat de la partie civile dans Philadelphia. Denzel Washington incarne par la suite un journaliste d'investigation dans L'Affaire Pélican (Alan J. Pakula, 1993) et le second de Gene Hackman dans USS Alabama (Tony Scott, 1995). Cet acteur s'impose à Hollywood et enchaîne des films aussi divers que Le Diable en robe bleue (Carl Franklin, qu'il retrouvera pour les besoins du polar Out of time) et Bone collector (Phillip Noyce, 1998). Avec Hurricane Carter (1999), il obtient à Berlin l'Ours d'argent du meilleur acteur et une nomination pour l'Oscar.

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En 2002, il devient le premier noir américain à remporter l'Oscar du Meilleur acteur depuis Sidney Poitier (en 1964), pour son rôle de flic "pourri" dans Training day. Fort de son expérience devant la caméra, il décide de passer à la réalisation avec un premier long métrage intitulé Antwone Fisher , l'histoire d'un jeune noir de la marine américaine forcé de consulter un psychiatre de la Navy. En tant qu'acteur, Denzel Washington trouve sa voie dans les remakes, comme en témoignent ses prestations dans Man on fire et Un crime dans la tête , deux thrillers sortis en salles en 2004.

à suivre dans sa Filmographie