isabelle adjani biographie

 
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Isabelle Yasmine Adjani est née le 27 juin 1955 d'un père algérien et d'une mère allemande.

Elève au lycée de Courbevoie, elle monte des textes classiques avec ses camarades et commence à s'intéresser au théâtre. Isabelle Adjani a 14 ans quand Bernard Toublanc-Michel lui offre d'interpréter le rôle d'une jeune fille de banlieue dans LE PETIT BOUGNAT.

Deux ans plus tard, elle est une des héroïnes de FAUSTINE ET LE BEL ÉTÉ de Nina Companeez. Encore indécise quant à ses choix professionnels, elle tourne un feuilleton pour la télévision " Le Secret des Flamands " de Robert Valley.

Mais les deux épisodes les plus marquants pour la suite de sa carrière seront son travail au théâtre sous la direction de Robert Hossein, pour qui elle joue " La Maison de Bernarda " et son entrée à la Comédie Française où elle interprète " L'École des Femmes " dans une mise en scène de Jean-Paul Roussillon. Après avoir été l'interprète de " Port Royal " de Montherlant puis de " Ondine " de Giraudoux sous la direction de Raymond Rouleau, elle tient son premier grand rôle à l'écran dans LA GIFLE de Claude Pinoteau aux côtés de Lino Ventura et d'Annie Girardot : le rôle assez distinct de sa personnalité lui donne une latitude suffisante pour s'exprimer. C'est ce qui décide François Truffaut à lui confier le rôle d'Adèle Hugo dans L'HISTOIRE DADÈLE H . En 1976 elle obtient pour ce film d'être sélectionnée aux Oscars et aux Césars.

Considérée dès lors comme la plus grande révélation du cinéma français, elle tourne sous la direction des plus grands metteurs en scène tels que André Téchiné, Roman Polanski, Werner Herzog. De DRIVER , son premier film tourné aux Etats-Unis avec Ryan O'Neal, elle dit : "Ce rôle m'a permis de développer une sophistication, une inexpressivité que je n'avais jamais employée jusque-là et que j'avais, depuis longtemps, envie d'essayer... " (in " Première "). En 1979, elle retrouve André Téchiné pour LES SŒURS BRONTE aux côtés d'Isabelle Huppert et Marie-France Pisier.

En 1974, Isabelle Adjani a été lauréate du Prix Suzanne Bianchetti pour son rôle dans LA GIFLE et, en 1975, remporta trois prix d'interprétation pour L'HISTOIRE D'ADÈLE H. à la suite du référendum de l'" Association des Critiques New-Yorkais ", de la " Société Nationale des Critiques Cinématographiques Américains " et du " Bureau Américain des Services de Presse".

Les années 80 resteront dans la carrière d'Isabelle Adjani comme une "décade prodigieuse". En 1981, grâce à son rôle dans POSSESSION , elle reçoit le Prix d'Interprétation au Festival de Cannes qui récompense également sa prestation dans QUARTET - et son premier César de la meilleure actrice. L'ETE MEURTRIER , son plus grand succès commercial de la décennie, lui offre, comme sur un plateau, son second César. Et, enfin, avec CAMILLE CLAUDEL , c'est le triomphe absolu : cinq César, dont celui du meilleur film et le sien, le troisième, pour une oeuvre ambitieuse dont elle a tenu les rênes de bout en bout, de la naissance du projet en 1985 jusqu'à la sortie du film, fin 1988.

Certes, Isabelle Adjani est à l'abri de l'indifférence. On n'a jamais cessé de parler d'elle alors même que ses apparitions sur l'écran, en particulier après MORTELLE RANDONNEE , se faisaient plus rares. Mais les raisons de l'attention dont elle est l'objet constant ne sont pas exemptes d'une certaine incompréhension mâtinée de jalousie.
" Je n'aime pas les photos volées, les torrents de flashes." : à son arrivée au Palais des Festivals, à Cannes, avant la projection de L'ETE MEURTRIER , la comédienne est accueillie par une double haie de photographes, l'appareil aux pieds, qui lui reprochent de ne pas coopérer avec la presse. Isabelle est engagée par Jean-Luc Godard pour PRENOM CARMEN. Au bout de trois jours de tournage, elle s'en va. "Finalement, c'est cohérent : qu'est-ce qui pouvait arriver à Godard qui lui ressemble le plus ? Ca : que je m'en aille..."
Au sommet de sa gloire, en 1983, elle décide de se lancer dans la chanson ! Avec un maître à chanter pour guide, Serge Gainsbourg, elle réussit avec aisance, sinon insolence, et son "tube", "Pull marine", devient, sous la direction de Luc Besson, un clip aussi connu que ses films les plus célèbres !
Le 20 septembre 1983, première, au théâtre Edouard VII, de "Mademoiselle Julie" de Strindberg, avec Isabelle dans le rôle-titre. Le 3 novembre, malade, elle doit s'arrêter et on chuchote qu'elle a craqué parce qu'elle n'était pas à la hauteur ! En 1984-1985, elle poursuit sa carrière de chanteuse et multiplie les prestations télévisées.
Un nouveau clip, "Princesse au petit pois", assure la permanence de son image. Mais elle paraît bouder encore le grand écran en dépit d'un SUBWAY où elle partage la vedette avec Christophe Lambert et le métro, et d'un mystérieux ISHTAR , tourné au Maroc avec Dustin Hoffman et Warren Beatty, qui mettra deux ans pour arriver en France et disparaître aussitôt.

Bref, Isabelle n'est jamais où on l'attend, quand on l'attend. Un jour, même, on chuchotera qu'elle est morte !
En réalité, Isabelle Adjani est là où elle veut, au moment qu'elle a choisi : militante d'une campagne contre la faim ou aux côtés de S.O.S. Racisme; présidente de la Commission d'avance sur recettes, en 1987, au milieu des étudiants algériens en lutte pour la démocratie ou saluant Salman Rushdie et la liberté d'expression, seule sur la scène de l'Empire, son césar à la main.

"La seule chose terrible à faire, c'est de décider non seulement ce qu'on veut, mais aussi ce qu'on vaut. (...) Je ne dois plus rien au destin (...) et c'est une véritable libération, parce que vivre sous la coupe de quelque chose d'invisible et d'aussi puissant, c'est un supplice".

à suivre ....


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