anthony hopkins articles
ARTICLES
D' ANTHONY HOPKINS
|
||
- Filmographie - Articles - Photographies - Biographie - Caricatures - -RECHERCHE GOOGLE |
15/10/2003 > Projet
|
02/09/2003 > Tournage Anthony Hopkins perd la tête !
|
07/05/2003 > Célébrités Al Pacino, plus grande star de tous les temps La chaîne télévisée anglaise Channel 4 vient de rendre les résultats de sa grande enquête sur les stars de cinéma. Parmi les votes de plus de 25.000 spectateurs, c’est Al Pacino qui a été élu plus grande star de tous les temps. L’acteur italo-américain du PARRAIN devance d’une courte tête son compatriote Robert de Niro avec qui il a partagé l’affiche de HEAT, réalisé par Michael Mann. La première femme du classement est Audrey Hepburn (DIAMANTS SUR CANAPE), à la 13e place. On trouve ensuite Sigourney Weaver (ALIEN), à la 20e place. Sur les dix plus grandes stars, seules trois ne sont pas américaines : Anthony Hopkins, Sean Connery et Ewan McGregor, classés respectivement 8e, 9e et 10e. Enfin, parmi les 100 stars choisies par les votants, on ne trouve que deux Français : Juliette Binoche et Gérard Depardieu, classés à la 88e et 90e place.
|
Anthony Hopkins, Ralph Fiennes, Brett Ratner. pour DRAGON ROUGE (30/10/2002) Avec DRAGON ROUGE, le réalisateur Brett Ratner revisite le passé d’Hannibal Lecter. Pour cela, il s’est adjoint les services de Ralph Fiennes, comédien anglais habitué aux rôles de torturé, et de l’incontournable Anthony Hopkins. Lors d’une conférence de presse baignée de la couleur rouge sang, le trio revient sur le serial killer le plus célèbre du cinéma. Mais n’allez surtout pas demander à Sir Anthony Hopkins s’il pense être Hannibal, ça l’énerve profondément... Brett, quelle a été votre approche pour aborder ce remake, au thème plus que diabolique ? Brett Ratner : Dès que j’ai commencé à faire le film, je suis devenu très sensible au sujet. Je suis allé au FBI et j’ai passé beaucoup de temps avec eux. Il m’ont montré des tas de choses horribles, qui m’ont vraiment perturbé. Du coup, ça m’a beaucoup aidé dans mon travail, j’ai su ce que je pouvais montrer ou non au public. Les acteurs et les producteurs étaient d’accord avec moi pour ne pas trop en faire. C’était une période plutôt sensible à cause des événements du 11 septembre. On était conscients du chaos dans lequel le monde était plongé. Mais ce film est très différent des autres thrillers psychologiques, il est beaucoup plus humain. Il permet de montrer que les gens qui commettent de tels crimes sont avant tout des êtres humains, ils ne sont pas forcément nés monstres, mais ils le deviennent. En tant que réalisateur, j’étais très sensible à ça. Ralph, dans SPIDER et DRAGON ROUGE, vous jouez un personnage dérangé. Est-ce devenu une spécialité ? Ralph Fiennes : Je ne suis pas là à me demander quel va être le prochain rôle de tordu que l’on va me proposer. Mais je suis intéressé par la complexité des personnages et leur lutte intérieure. Je ne pense pas cependant que l'on puisse classer tous mes rôles du côté des dérangés. Il y en a plein dont je pourrais dire qu’ils sont aussi humoristiques, comiques, légers... Jouer des personnages comme celui de SPIDER, c’est une chose qui arrive dans la carrière d’un acteur. Il y a eu aussi ce rôle dans DRAGON ROUGE. Personnellement, je vois beaucoup de différences entre les deux personnages. Beaucoup de gens essaient de faire des parallèles, mais ces deux expériences ont été très différentes. Anthony Hopkins : Je voudrais ajouter que pour moi la marque des grands acteurs, comme Ralph, est d’avoir une part de complexité. Ralph et moi sommes intéressés par des rôles qui offrent un défi. Ce qui n’est pas si commun à Hollywood. Des acteurs comme Dustin Hoffman, Jack Nicholson, ou Ralph se lancent courageusement dans des rôles complexes. C’est toujours un pari. Ce qui me semble étrange, c’est que les gens catégorisent tout. Je me souviens que Billy Wilder, répondant à un journaliste qui lui faisait remarquer « mais, vous avez fait des drames, des comédies... », avait simplement dit « eh bien, oui, je suis réalisateur, c’est tout. ». Robert Redford, lui, a préféré interpréter des rôles de héros, bien sous toutes les coutures, c’est son choix. Ça ne fait pas de lui un mauvais acteur, c’est un merveilleux comédien. C’est un choix personnel. Laurence Olivier a joué des rôles très compliqués, Jean Gabin aussi ou Gérard Depardieu. Ça ne veut pas dire que Depardieu est DANTON. Anthony, qu’est-ce qui selon vous attire le public dans le personnage d’Hannibal ? Anthony Hopkins : Je ne sais pas... Vraiment je ne sais pas. Je suis tellement détaché du personnage maintenant. En tout cas je suis surpris que les gens le trouvent séduisant et charmant. Je n’ai pas de théorie psychologique ou anthropologique, mais je sais que les êtres humains sont fascinés par le côté sombre et indicible de l’être. Ce que je pourrais dire, mais je ne suis qu’un acteur, c’est qu’on aime exposer nos âmes à la peur. Nous allons donc dans les salles de cinéma pour être effrayés. Mais pour moi ce n’est pas malsain, ça fait partie de la nature humaine. Quand j’ai donné mon accord pour faire ce film, j’ai dit à Brett Ratner et aux Laurentiis (Ndlr : Martha et son père Dino, les producteurs) que cette fois je voulais insister sur la folie d’Hannibal. C’est un homme très dangereux et je ne voulais pas le glorifier. C’est un tueur sans pitié. Je voulais montrer au public qu’il n’est pas quelqu’un de sympathique... Anthony, est-ce que vivre depuis si longtemps avec Hannibal le cannibale a changé quelque chose en vous, notamment au niveau de vos habitudes alimentaires ? Anthony Hopkins : Je suis végétarien (rires)... J’aime le poisson et c’est tout. Non, ça n’a pas changé grand-chose. Je m’amuse beaucoup depuis quelques jours avec les journalistes. Il y a parfois un petit problème de langue, car je ne parle ni allemand ni français. Du coup, ils hésitent à me poser certaines questions et sont nerveux. Ils me demandent si je mange du foie et de la viande, et ils semblent étonnés, dépassés, quand je leur réponds non. Ils me disent « mais vous êtes Hannibal Lecter » et je leur réponds « non, je ne suis pas Lecter, je suis un acteur et je joue simplement un rôle, je ne suis pas psychiatre… ». Ce n’est qu’un travail, je le prends très simplement, j’apprends mon texte et voilà. J’ai des petits trucs maintenant, des techniques, je sais effrayer les gens. Mais moi, je ne suis pas cette personne. En revanche, c’est vrai que j’ai effectué pas mal de chemin depuis tout ce temps. Les choses ont changé et grâce à lui, j’ai joué beaucoup de rôles. Mais je suis toujours désolé de décevoir les gens en leur disant que je ne vis pas dans un asile psychiatrique et que je mène une vie tout à fait tranquille. Pour vous, jouer à nouveau Hannibal, est-ce un nouveau défi ou plutôt la routine ? Anthony Hopkins : Tout est une question d’approche. Certains acteurs ont besoin de s’asseoir dans un coin pour devenir leur rôle, mais moi je ne fais plus ça. Je le faisais quand j’étais jeune, mais je pense que j’y ai perdu beaucoup de temps. Mon approche est beaucoup plus simple. Pour moi, il s’agit simplement d’un travail. Certains pensent que c’est de l’art, mais je ne suis pas tout à fait d’accord, ce n’est pas de la musique. Prendre le fait de jouer simplement, comme un métier, me permet de rester détaché et de garder les pieds sur terre. Je me contente d’apprendre mes répliques et de connaître parfaitement mon texte. C’est le moins que je puisse faire, et ça me permet d’être relax et confiant dans ma condition d’acteur. Parfois je fais quelques recherches, mais je n’ai pas besoin de me rendre dans un asile psychiatrique pour comprendre comment jouer Lecter. Je sais comment le camper. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de contrôler ma performance. Mais sinon, je n’ai aucun autre problème. Je ne suis PAS Hannibal Lecter, ce n’est qu’un rôle. Je mets un costume, je change ma voix, mais ça s’arrête là. Si j’avais l’impression d’être Lecter, il faudrait vraiment que j’aille consulter d’urgence... Conférence de presse suivie par HSP |
20/11/2001 > Tournage Harvey Keitel rencontre le dragon rouge Harvey Keitel vient de
rejoindre la distribution de DRAGON ROUGE, l’adaptation
cinématographique du premier roman de Thomas Harris à mettre
en scène Hannibal le cannibale. Déjà composé de
Anthony Hopkins, Edward Norton et Emily Watson, le casting pourrait
s’enrichir
de la présence de Philip Seymour Hoffman (MAGNOLIA) et
de Mary-Louise Parker (PORTRAIT DE FEMME), actuellement en négociations
avec Universal. Réalisé par Brett Ratner (RUSH
HOUR), DRAGON ROUGE suit un agent du FBI à la retraite
nommé Will Graham (Norton),
célèbre pour avoir fait arrêter Hannibal
Lecter. Il est obligé de reprendre du service pour une
nouvelle enquête
impliquant encore le docteur Lecter. D’abord prévu
pour le mois de novembre, le tournage de DRAGON ROUGE est repoussé à janvier
2002. |