jean louis trintignant biographie

 

BIOGRAPHIE : JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

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Filmographie : :...... 1956-1970 ... 1971-1990... 1991-2005

 

Jean-Louis Trintignant, comédien français, né le 11 décembre 1930 à Piolen en Provence.

Études à Avignon puis à la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence. Outre le théâtre et le cinéma, a une passion pour l'automobile - son oncle Maurice Trintignant, vaiqueur des "24 Heures du Mans" (1954) lui ayant "passé" le virus. A vingt ans , Jean-Louis Trintignant débarque à Paris et décide de faire du théâtre afin de vaincre sa timidité. Il suit des cours chez Dullin et chez Tania Balachova.

En 1951 il débute au théâtre au sein de la Compagnie Raymond Hermantier dans " A chacun selon sa faim ". Ensuite il passe à la Comédie de Saint-Étienne où, avec Dasté, il joue " MacBeth ".

En 1953, à Paris, il trouve son premier grand rôle au théâtre dans "Responsabilité Limitée". Il poursuit sa carrière théâtrale jusqu'en 1955 (Festival de Nimes) puis à nouveau à Paris (où il est l'interprète de Ionesco, Kleist, Julien Green...).

  Toujours en 1955 il débute à l'écran dans PICHINEF (court métrage de Marcel Ichac) avant de devenir en 1956 le partenaire de Brigitte Bardot dans ET DIEU CRÉA LA FEMME , film qui l'impose. Sa liaison avec Brigitte Bardot fait alors couler beaucoup d'encre.

Un long, très long, service militaire va faire oublier Jean-Louis Trintignant. Il redeviendra cependant populaire en jouant de façon magistrale, au théâtre, " Hamlet " et reprendra le chemins des studios en 1959 , grâce à Vadim qui lui offre un rôle important dans LES LIAISONS DANGEREUSES 1960. Dès lors il tourne aussi bien en Italie UN ÉTÉ VIOLENT , LE FANFARON, qu'en France LE JEU DE LA VÉRITÉ , LE COMBAT DANS L'ILE. Mais c'est en 1966 qu'il trouve avec le film de Claude Lelouch: UN HOMME ET UNE FEMME le rôle qui va faire de lui un acteur de réputation mondiale.

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1968 s'ouvre pour Jean-Louis Trintignant sur un coup d'éclat. Il tourne en Italie 1'un des meilleurs westerns européens , LE GRAND SILENCE , oeuvre baroque et délirante dans laquelle il campe un justicier muet. Un autre film avec Nadine , LE VOLEUR DE CRIMES , oeuvre longtemps méconnue que la télévision réhabilita puis (et surtout): " Z " , réalisé par Costa-Gavras qui lui vaut, pour sa composition du juge d'instruction tenace et intègre, le Prix d'interprétation au Festival de Cannes 69.
Jean-Louis Trintignant avoue: " On se demande pourquoi j'ai dû attendre près de 20 ans pour voir ma carrière prendre un tournant capital. Je pense que c'est en raison de mon physique neutre . On m'a souvent cantonné dans des personnages de Français moyen, timide, effacé, alors que j'ai toujours su, moi, que j'étais capable de jouer des rôles ambigus, violents, voire inquiétants. " Cet aveu souligne parfaitement l'ambition d'un acteur refusant désormais d'être " catalogué". De plus il ne désire pas être esclave du cinéma. Il s'est découvert une autre passion: la course automobile.

En 1972 il prend le risque de concrétiser un vieux rêve: devenir auteur-réalisateur. Il entreprend de tourner UNE JOURNÉE BIEN REMPLIE , film d'humour noir, sinon macabre, qui étonne par l'acidité du propos. Six ans plus tard, il signe LE MAÎTRE NAGEUR , oeuvre également fort personnelle.Avec son sourire ambigu et sa voix feutrée, Jean-Louis Trintignant enchaîne avec un plaisir certain les personnages en demi-teintes : commissaire de police ( LE GRAND PARDON , L'ILE ÉCARLATE ), écrivain ( BOULEVARD DES ASSASSINS ), agent immobilier ( VIVEMENT DIMANCHE ! ), metteur en scène de théâtre ( RENDEZ-VOUS ), cinéaste ( LA VALLÉE FANTÔME ), colonel ( L'INSTINCT DE L'ANGE , FIESTA ), général ( LE MOUSTACHU ) et même président de la République ( LE BON PLAISIR ). Dans l'inquiétant et crépusculaire BUNKER PALACE HÔTEL , il campe un haut dignitaire au crâne rasé, réfugié avec quelques comparses dans un palace morbide.
Claude Lelouch lui propose de reprendre son rôle de coureur automobile dans UN HOMME ET UNE FEMME : VINGT ANS DÉJÀ , dans lequel il retrouve Anouk Aimée, devenue productrice. Pour les besoins du scénario, Claude Lelouch filme quelques scènes de la représentation théâtrale de « Deux sur la balançoire » de William Gibson au Théâtre de l'Atelier. Séduit par la pièce, Jean-Louis Trintignant reprend quelques mois plus tard le rôle de Jacques Weber aux côtés de Nicole Garcia, effectuant ainsi sa rentrée théâtrale après dix-huit ans loin de la scène. Auparavant, par manque de temps, il avait dû décliner l'offre de Patrice Chéreau qui lui avait proposé de jouer « Quai Ouest » de Bernard-Marie Koltès. En 1995, il joue « Love letters » de A. R. Gurney en tournée et, l'année suivante, « Art » de Yasmina Reza, également en tournée.

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Il aborde, vers la soixantaine, des personnages misanthropes et cyniques, murés dans leur solitude et que la venue d'une personne plus jeune va troubler, voire bouleverser : ( LA FEMME DE MA VIE , LA VALLÉE FANTÔME , TROIS COULEURS-ROUGE , REGARDE LES HOMMES TOMBER ) .
Fuyant Paris et ses contraintes, Jean-Louis Trintignant s'établit dans le Midi pour vivre en harmonie avec la nature : « J'aime l'isolement. À Paris, on est coupé du rythme de la vraie nature. Là-bas, près d'Uzès, j'écoute de la musique, je lis de la poésie, je m'attache à un poète et je reste des mois avec lui » (in « Télé-Star », 28 01 1991). Les voyages l'attirent plus que les tournages et il n'accepte que les films qui le passionnent, sous la direction de cinéastes qu'il estime. Il se confie dans « Paris-Match » du 09 1987 : « J'ai envie de vivre une autre vie, j'ai envie de sortir de ce milieu, j'ai envie de voyager en ayant du temps. J'ai toujours voyagé, mais voyager entre deux avions, ce n'est pas voyager : c'est se déplacer. Et puis, je n'ai plus envie de lire des scénarios, j'ai envie de lire autre chose; On fait trop de films. Il faut faire des films exceptionnels. La télévision va filmer la vie, il ne faut plus que le cinéma filme la vie. Son terrain d'expression doit être plus onirique, plus poétique ». Sans doute est-ce pour cette raison qu'il prête sa voix à Irvin, le cerveau de LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet).

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