jacqueline maillan biographie

 
BIOGRAPHIE ....de....JACQUELINE MAILLAN

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elle a dit : Dans un théâtre , les seuls trucs que je n'ai pas réussi à faire rire, ce sont les fauteuils ... (1992)

1954 - 1992

Jacqueline Maillan est née à Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire, le 11 janvier 1923.

Elle passe son enfance à St-Etienne (son père, ingénieur des chemins de fer, est affecté dans la région). Le cinéma et le théâtre la passionnent déjà, mais elle s’inscrit en Droit à la faculté de Grenoble. Son choix ne s’opérera qu’après être montée sur scène au cours d’une fête d’étudiants. Ses parents s’installent à Paris. Jacqueline Maillan suit les cours de Tonia Navar, puis ceux de René Simon où elle rencontre Pierre Mondy. Ce dernier la présente à Georges Vitaly qui prépare une tournée du « Médecin malgré lui » et de « Boulingrins ». Puis, elle sera la partenaire de Gérard Philipe dans « Le figurant de la Gaité », et de Maria Casarès, dans « Le roi pêcheur ».
Jacqueline Maillan fait ses débuts à la télévision dans les émissions de Jean Nohain (c’est l’époque des feuilletons en direct : « La perle rose », entre autres, avec Robert Hirsch et jean Le Poulain), et au cabaret. Elle rejoint la troupe des Branquignols pour « Ah ! Les belles bacchantes » et joue « Sacré Léonard », avec Jean Poiret et Michel Serrault… en tout une quinzaine de pièces jusqu’à « Croque-monsieur » où elle est en vedette pour la première fois. Dès lors, Jacqueline Maillan devient une spécialiste des succès longs, allant jusqu’à jouer certaines de ses pièces jusqu’à mille fois. Citons : « La facture », « Folle Amanda », « Le pont japonais », « Féfé de Broadway », « La potiche »…
Le cinéma ne lui a pas offert les mêmes possibilités : « Je n’ai pas fait de cinéma jusqu’à présent, dit-elle, parce qu’on ne me propose rien de plaisant : c’était une sous-marque de ce que je faisais au théâtre… Alors, aucun intérêt. Ca ne me faisait ni avancer, ni plaisir » . En réalité, depuis 1954 et jusqu’à 1973, Jacqueline Maillan n’a jamais quitté définitivement le cinéma. C’est Jean-Pierre Mocky, qui après dix ans d’absence effectifs, lui fit faire un come-back dans Y A-T-IL UN FRANÇAIS DANS LA SALLE ? Pour lui, elle devint une adepte du minitel rose dans LES SAISONS DU PLAISIR , une syndicaliste dans UNE NUIT A L’ASSEMBLEE NATIONALE.
Même changement de registre au théâtre : la rentrée 88 permit de découvrir Jacqueline Maillan dans une pièce mise en scène par Patrice Chéreau « Le retour du désert », au théâtre des Amandiers, avec Michel Piccoli.


Elle meurt le 13 mai 1992 à Paris.


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