claudia cardinale biographie

 
 
BIOGRAPHIE de CLAUDIA CARDINALE

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- Filmographie : 1958 à 1962 - 1963 à 1970 - 1971 à 1984 - 1985 à nos jours

 
  Actrice italienne née à Tunis (Tunisie) le 15 avril 1939. Claudia Cardinale vient en Italie pour la première fois à l'âge de dixsept ans. Elue " la plus belle femme italienne de Tunisie ", elle gagne un voyage à Venise pendant le festival. Immédiatement, elle reçoit des propositions des producteurs mais refuse, pensant devenir institutrice. De retour à sa ville natale, elle persiste à refuser les offres multiples. La compagnies " Vides " lui propose un contrat exclusif de sept ans qu'elle accepte. René Vautier lui donne son premier rôle au cinéma dans CHAINES D'OR.

En 1958, Claudia Cardinale tourne LE PIGEON de Mario Monicelli, le film remporte un énorme succès international ce qui favorise l'avenir de la jeune actrice. Deux ans plus tard grâce à LA FILLE A LA VALISE de Valerio Zurlini, présenté au Festival de Cannes, elle obtient le David de Donatello. C'est en 1961 qu'elle se fait réellement connaître du public français avec CARTOUCHE de Philippe de Broca où elle partage l'affiche avec Jean-Paul Belmondo, elle retrouve celui-ci dans LA VIACCIA de Mauro Bolognini. Pour LE GUÉPARD, Luchino Visconti fait de nouveau appel à Claudia Cardinale et Alain Delon, les deux remarquables interprètes de son film ROCCO ET SES FRÈRES.

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En 1968, Sergio Leone fait appel à Claudia Cardinale pour IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST. Le succès considérable du film concrétise alors la carrière de l'actrice qui commence à interpréter en vedette des rôles dans des films de plus en plus importants. Deux ans plus tard, Jean Herman lui confie un rôle dans POPSY POP, long métrage pour lequel elle enregistre un disque, tentative qu'elle renouvellera en 1977. C'est aux côtés de Brigitte Bardot qu'elle nous apparaîtra en 1971 dans LES PÉTROLEUSES de Christian-Jaque. LA SCOUMOUNE de José Giovanni réunira pour la troisième fois à l'écran Jean-Paul Belmondo et Claudia Cardinale.

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C'est ensuite sous la direction des plus grands réalisateurs italiens qu'elle tournera en 1973-74 : LIBERA, AMORE MIO de Mauro Bolognini, VIOLENCE ET PASSION de Luchino Visconti. En 1977, elle sera une paysanne sicilienne pour le film, avec Giuliano Gemma, L'AFFAIRE MORI et se transformera en femme du monde, épouse d'un brillant homme d'affaires, dans LA PART DU FEU d'Étienne Périer.

À la fin des années soixante-dix, Claudia Cardinale alterne les tournages dans son pays, particulièrement sous la direction de son époux, Pasquale Squitieri, et de grosses productions internationales, comme le film de guerre BONS BAISERS D'ATHÈNES. Elle devient dans les années quatre-vingt une habituée de la compétition officielle du Festival de Cannes, où elle avait triomphé avec LE GUÉPARD : elle est en effet présente sur la Croisette en 1981 avec LA PEAU, fiction située par Liliana Cavani dans Naples libérée par les Alliés en 1943, puis FITZCARRALDO, fresque d'aventures enfiévrée de Werner Herzog, avec Klaus Kinski, HENRI IV, sur la vie agitée d'un empereur germanique peu connu en France, vue par Marco Bellocchio, et avec UN HOMME AMOUREUX , comédie sentimentale de Diane Kurys. Elle retrouve en outre José Giovanni et Lino Ventura pour un film d'aventures tourné au Canada , LE RUFFIAN , apparaît dans le vaudevillesque LE CADEAU et dans l'attachante chronique familiale L'ÉTÉ PROCHAIN . Elle incarne aussi Claretta Petacci, la maîtresse de Mussolini dans un film controversé de Squitieri.

Si plusieurs de ses films ne sont pas distribués pas en France, Claudia Cardinale y jouit d'une solide notoriété. L'âge ne semble pas avoir prise sur elle et son sourire amical et doux lui attire immédiate et respectueuse sympathie. Son plus grand succès personnel de la décennie est sans conteste LA STORIA , dont Luigi Comencini tire deux versions, l'une pour le cinéma, l'autre pour un feuilleton de télévision. Dans cette fresque adaptée du célèbre roman d'Elsa Morante, l'actrice incarne avec une grande force une institutrice romaine violée par un soldat nazi, et dont l'un des fils est un militant des jeunesses fascistes. Comme Sophia Loren dans LA CIOCIARA un quart de siècle plus tôt, Claudia Cardinale trouve un rôle de mère-courage dans lequel elle fait preuve de beaucoup d'émotion.

  Elle poursuit dans ce registre dans les deux films autobiographiques d'Henri Verneuil, où elle interprète la mère du cinéaste, joué par Richard Berry : cette “Maryg” débordante d'amour maternel dans MAYRIG et 588, RUE PARADIS. En juin 1992, son prestige est célébré par un hommage de la Cinémathèque française, et par la remise officielle de la médaille de commandeur des Arts et Lettres. L'année suivante, c'est la Mostra de Venise qui la distingue, à travers un Lion d'Or, dédié “à l'ensemble de sa carrière”. C'est donc une figure mythique, à l'aura internationale, qui revient dans son quartier d'origine, à Tunis, pour le second long métrage de Férid Boughédir, où elle joue... son propre rôle, et on peut se demander si l'accueil triomphal que lui réservent les habitants de La Goulette participe de la fiction ou d'une réalité documentaire.

Parallèlement est paru “Moi, Claudia, toi Claudia”, où l'actrice se raconte à Anna Maria Mori, mesurant le chemin parcouru depuis son titre de “Plus belle Italienne de Tunis”, dans les années cinquante. À la télévision, elle est apparue en 1986 dans “Naso di Cane”, de Pasquale Squitieri, et, en 1995, dans “Nostromo”, téléfilm britannique de Alastair Reid, d'après le roman de Joseph Conrad, et “Mia per sempre” de Giovanni Soldati.

Cannes 2003... ...Cannes 2003

 

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