RESUME
DU FILM : Paris,
1943. Pablo Picasso, considéré comme l’un des plus
grands génies du siècle, rencontre Françoise Gilot,
une étudiante en art issue d’un milieu bourgeois. Malgré la
différence d’âge (il a 62 ans, elle en a 23) et l’opposition
brutale de son père, la jeune fille, soutenue par sa grand-mère,
décide de consacrer sa vie à la peinture et à l’homme
qu’elle admire entre tous. Ce faisant, elle prend la suite d’une
lignée de compagnes, parmi lesquelles la première épouse
Olga, ancienne danseuse des Ballets Russes, devenue à moitié folle;
Marie-Thérèse Walter, placide et assez sotte; Dora Maar,
artiste fantasque et exaltée… Peu à peu, Françoise
apprend à mieux connaître Picasso dans ce qu’il a
de meilleur (son génie, son humour anti-conformiste, sa vitalité)
et de pire (son égoïsme, son avarice, son tempérament
coureur). Au fil des jours, elle voit comment il manipule son entourage,
qu’il s’agisse de Sabartès, son secrétaire
souffre-douleur, de Marcel, son chauffeur, ou de son marchand d’art,
le patient Kahnweiler... |
INFOS : La
Warner et David L. Wolper (qui possède une importante
collection de sculptures de Picasso) avaient en projet cette
biographie depuis le début des années quatre-vingt.
Plusieurs scénaristes travaillèrent sur le sujet
avant que le studio n’achète les droits du livre
d’Arianna Stassinopoulos Huffington. Merchant, Ivory et
Jhabvala s’inspirèrent également des mémoires
de Françoise Gilot (“Vivre avec Picasso”),
de Fernande Olivier (une des premières maîtresses
du peintre), de Sabartès, de Malraux et des photographies
de Brassaï. D’abord favorables à cette entreprise,
Françoise Gilot et son fils Claude retirèrent ensuite
leur accord, ce qui explique qu’aucune toile de Picasso
n’apparaisse dans le film. Il ne s’agit même
pas de copies, mais de pastiches exécutés par Vernon
Witham dans un style suffisamment éloigné pour
ne pas tomber sous l’accusation de plagiat. En revanche,
les Braque et les Matisse que l’on aperçoit sont
authentiques.
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