|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||
RESUME DU FILM : « Tu me dégoûtes ! » lance Marina à Claude qui la frappe, la menace de son revolver, tire en l’air et la force à s’asseoir sur le siège passager de sa décapotable. Puis, pour achever de la terroriser, il fonce vers les falaises qui surplombent l’océan. Une fausse manœuvre et la voiture plonge, disparaît dans les flots. Marina est sauve : elle déclare aux gendarmes, qui n’ont pas retrouvé le cadavre de Claude, avoir sauté à temps. Accouru sur les lieux, Serge, le frère de Claude, accepte cette version : « C’est un accident, il n’y a rien à dire ». Marina, encore sous le choc, consent à être hébergée chez lui. La jeune femme profite de l’hospitalité de son hôte – architecte, absent toute la journée – pour s’installer, comme chez elle. Serge, qui tenait son frère en piètre estime, s’étonne qu’elle ait pu en être éprise... | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
INFOS : Après les échecs de ses deux premiers longs métrages, LÉVIATHAN (1962), d’après Julien Green, et LA DAME DE PIQUE (1965), d’après Pouchkine, Léonard Keigel, né en 1929, tenta de faire avec QUI ? œuvre commerciale : «…mais j’ai raconté une histoire qui m’était très personnelle, complètement fantasmatique, dans un contexte qui se voulait policier et je crois que c’était l’erreur fondamentale du film : il fallait mener le combat de front et non pas faire cette concession au récit et au commerce » Et le film fut un nouvel échec. Le quatrième film de Keigel, UNE FEMME UN JOUR (1977), aborde le thème de l’homosexualité féminine. |