LA PIANISTE
PAYS :

AUTRICHE / FRANCE

Date de sortie : -----------
 
 

GENRE :
COMEDIE DRAMATIQUE
ANNEE :
2000
DUREE :
02 H 10
REALISATEURS :
MICHAEL HANEKE
ACTEURS :

Isabelle Huppert , Benoît Magimel , Annie Girardot , Anna Sigalevitch , Susanne Lothar , Benoit Magimel . . .

RESUME DU FILM : Erika, célibataire, la quarantaine, enseigne le piano au Conservatoire de Vienne. Elle vit avec sa mère, dans une situation en vase clos qui engendre de perpétuels conflits, suivis de réconciliations, à propos du quotidien, de la mort du père devenu fou ou de l'espoir non concrétisé d'une grande carrière pour la fille. Pour échapper à cela, Erika se concentre sur son enseignement et sur la musique. Elle est capable d'être émue aux larmes en écoutant quelques mesures de Schubert devant ses élèves, alors qu'elle est par ailleurs exigeante, voire cruelle avec eux. En revanche, sa vie intime se résume à une descente douloureuse dans les perversions : fréquentation des cinémas pornos et des peep-shows, voyeurisme, auto-mutilations masochistes. Walter, un de ses jeunes élèves, garçon doué et équilibré, s'intéresse bientôt à elle et se met en tête de la séduire . . .

INFOS : Au 54e Festival de Cannes, le film fut distingué trois fois : prix du jury, prix d'interprétation féminine (Isabelle Huppert) et masculine (Benoît Magimel). À propos du film et de son personnage, Huppert déclara : « Ça parle de choses extravagantes qui, en même temps, nous concernent directement. J'ai trouvé plus de raisons de le faire que de ne pas le faire. C'est un rôle extraordinaire, comme on en trouve très peu dans une vie d'actrice. C'est l'histoire d'une femme qui n'est jamais devenue une femme. Elle en a toutes les apparences extérieures, mais à l'intérieur de son univers domestique, elle est restée une toute petite fille. C'était assez amusant à jouer. Dès qu'elle est chez elle, elle a douze ans, à cause de la relation de dépendance dans laquelle la tient sa mère. Et puis, il y a l'amour de la musique, il y a la cruauté, le désespoir, il y a l'ironie. Je retrouvais complètement l'univers d'Elfriede Jelinek, que je connais bien puisque c'est elle qui avait écrit le scénario de MALINA de Werner Schroeter. »


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