Sponsors
 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||
| RESUME DU FILM : Dans les années 50, dans une grande demeure bourgeoise, le maître de maison est assassiné à la veille de Noël. 8 femmes proches de la victime sont présentes. L'une d'elle est forcément la coupable. Au cours d'une longue journée d'enquête s'accumulent disputes, trahisons et révélations. La vérité éclatera, faisant tomber les masques... | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
INFOS : « Depuis longtemps – déclara François Ozon - l'idée de faire un film interprété uniquement par des femmes me trottait en tête. » Le cinéaste avait d'ailleurs envisagé un remake de FEMMES de George Cukor (1939), mais les droits d'adaptation n'étaient pas libres. C'est dans LES LARMES AMÈRES DE PETRA VON KANT de R. W. Fassbinder (1972) que le cinéaste trouva son inspiration. Mais 8 FEMMES est l'adaptation d'une pièce de boulevard de Robert Thomas, portée à l'écran une première fois par Victor Merenda, d'après des dialogues de Frédéric Dard sous le titre LA NUIT DES SUSPECTES (1960) : Elina Labourdette y tenait le rôle dévolu ici à Catherine Deneuve. En plus des huit comédiennes, on note l'apparition de Romy Schneider lorsqu'Emmanuelle Béart montre la photo de son ancienne maîtresse de maison. Quant au seul acteur du film, aperçu de dos à plusieurs reprises, son nom figure seulement au générique de fin : Dominique Lamure. À tour de rôle, chacune des comédiennes interprète un numéro chanté et dansé emprunté au répertoire de la variété française. Détaché de l'action, il éclaire un aspect du personnage. Situer l'action dans les années 50 fut, pour François Ozon, l'occasion de rendre hommage aux comédies musicales en Technicolor de Vincente Minnelli et aux mélodrames flamboyants de Douglas Sirk.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
